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Agenda et projets
Le Messie - G. F. Haendel
Vendredi 15 et samedi 16 décembre 2023 à 20 heures
Dimanche 17 décembre 2023 à 17 heures
Chœur royal de Namur Les Compagnons du Champeau
Le Concert bourgeois, ensemble instrumental baroque
Mathilde SEVRIN, soprano
Logan LOPEZ, contre-ténor
Nicolas BAUCHAU, ténor
Benoît GIAUX, basse
Direction : Bernard COULON
Chapelle St Berthuin, Fonds de Malonne, 129 à 5020 MALONNE
Entrées : 25€ (20€ en prévente)
Etudiants (moins de 25 ans) : 15€
A partir du 01/09/2023 :
Préventes auprès des choristes et en ligne sur le site : www.champeau.be
Lieux de préventes : Carrément Bon : Bouge, Jambes et Belgrade
www.champeau.be
info@champeau.be
Les compagnons du ChampeauLe Messie de G. F. Haendel
L’oeuvre
Le Messie (Messiah, HWV 56) est un oratorio pour chœur, solistes vocaux et orchestre, composé
en 1741 par Georg Friedrich Haendel. C’est une de ses œuvres les plus populaires. Son
exécution dure environ 2h30. Le texte se réfère principalement à la résurrection du Christ
(Messie) et à la rédemption qu’elle opère : l’œuvre est écrite pour le temps de Pâques et chantée
pour la première fois lors de cette fête. Cependant, depuis la mort du compositeur, la tradition
veut qu’elle soit donnée pendant les semaines qui précèdent la fête de Noël. Tous les textes
sont tirés de la Bible, Ancien comme Nouveau Testament.
L’oratorio est écrit en 1741 à Londres, sur un livret en anglais de Charles Jennens. La musique
est achevée en 24 jours de composition rapide. Ayant reçu le texte de Jennens quelque temps
après le 10 juillet 1741, Haendel commence à travailler le 22 août. Ses notes indiquent qu’il a
terminé la première partie aux alentours du 28 août, la deuxième partie le 6 septembre et la
troisième, le 1er septembre. Après deux jours de correction, le travail est achevé le 14
septembre. L’original de la partition de 259 pages montre des signes de précipitation, tels des
taches, des griffures et autres erreurs non corrigées, mais le nombre d’erreurs est
remarquablement faible dans un document de cette longueur. L’oratorio n’est cependant créé
que le 13 avril 1742 lors d’un gala de charité au Temple Bar de Dublin.
Haendel met à la disposition de la prédication le ressort dramatique et musical de l’opéra. Bien
que considéré comme un « oratorio sacré », le Messie est résolument sorti de l’église, davantage
que bien des œuvres créées dans ce genre ; donné sur scène, il épouse toutes les ressources
dramatiques et musicales de la scène, à l’exception du jeu des acteurs et des machineries.
En mars 1743, lors de la création britannique du Messie, une cabale de dévots rejette l’œuvre en
s’appuyant sur l’idée que la fresque semble grandiloquente à certains, et trop éloignée du
recueillement ou du demi-silence qu’exigerait la vraie prière. La guerre des libelles va durer
plusieurs mois, portant un tort considérable au succès de l’oratorio. En 1743, Haendel doit
limiter à deux représentations les auditions du Messie et n’en donner aucune en 1744. Certes,
on sait que le roi lui-même s’est levé lors de la première en entendant l’explosion de joie de
l’Alléluia, dans la partition duquel on peut compter que le mot « alléluia » est répété 70 fois. Ce
geste donne ainsi naissance à la tradition qui veut que la salle se lève à ce moment lors de
chaque exécution en concert. Mais cet enthousiasme instinctif n’a pas suffi à assurer le succès.
Pour les Anglais de l’époque, il y a quelque chose de déroutant dans l’œuvre de Haendel : une
relative abondance de chœurs (20 pour 52 numéros au total) qui convainc les Irlandais, mais
laisse les Britanniques pantois. À Londres, le succès de l’œuvre n’est effectif qu’après 1750. À son
tour, Mozart qui l’entend à Mannheim en 1777 réorchestre la partition (ajoutant hautbois, flûtes,
cors et trombones, pour remplacer l’orgue) pour la mettre au goût de son époque.
Après l’avoir composée, Haendel est toujours resté attentif à cette œuvre, qu’il dirige de
nombreuses fois. En effet, entre 1742 et 1754 le compositeur remanie quasiment toujours ce
qu’il a créé, soit pour améliorer la qualité, soit pour adapter la partition aux musiciens
disponibles : chaque fois qu’un nouveau concert est organisé, le compositeur révise la partition,
adaptant souvent l’œuvre aux circonstances, si bien qu’aucune version ne peut être considérée
comme étant plus authentique que les autres. En conséquence, le Messie compte au moins
onze versions différentes.
L’œuvre est écrite pour orchestre et chœur, avec quatre solistes (soprano, contralto, ténor et
basse). Elle comprend une ouverture, une sinfonia pastorale et 51 récitatifs, airs et chœurs.